La dématérialisation accrue des procédures auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) complique l’accès des retraités, souvent issus de l’immigration, à leur pension. Un collectif d’associations qui les accompagne alerte sur ces difficultés.
67 ans, Cheik Magassa attend depuis quinze mois sa retraite. Il a jonglé entre plusieurs métiers lorsqu’il était actif. Ce Parisien a travaillé dans l’imprimerie, le bâtiment comme ouvrier. En mars 2019, l’entreprise pour laquelle il travaille fait faillite. Pôle emploi lui explique qu’il a droit à deux ans de chômage avant de pouvoir prendre sa retraite. Il touche alors 900 euros.